Comme pour
tout ce qui concerne l'image, les clips sont un domaine où les Pet Shop
Boys ont constamment veillé à se singulariser. |
Solliciter
des réalisateurs extérieurs au monde du vidéo-clip, comme le cinéaste
Derek Jarman (it's a Sin, Rent), les photographes Bruce Weber (Being Boring
-vidéo censurée aux États-Unis du fait de la présence de personnes nues
-, Se A Vida E) et Martin Parr (London) ou l'artiste contemporain Wolfgang
Tillmans (Home and Dry, vidéo montrant une souris du métro de Londres
et qui a été refusée par MTV au prétexte qu'elle « ne ressemblait pas
à un clip ») est une de leurs habitudes. |
Le duo s'est
aussi employé à éviter les figures imposées du genre, comme le concert
filmé ou le montage saccadé qui ne montre rien. En contrepartie, il a
privilégié les films bâtis sur une histoire (Heart, Domino Dancing), reposant
sur une idée décalée (comme pour Left to My Own Devices, filmé à travers
un plancher en verre, ou It's Alright, qui montre Tennant et Lowe entourés
de nouveau-nés) ou mettant en oeuvre des avancées techologiques (ils furent
parmi les premiers, pour les clips des singles de Very, à recourir massivement
aux images de synthèse). |
Jusqu'en
1995, les Pet Shop Boys ont régulièrement sorti des compilations de leurs
clips. Les principales sont Videography (1991), en complément de la compilation
Discography, et Various (1995), qui reprend les clips des singles de Very
(plus celui de Absolutely Fabulous). Après un hiatus à l'époque de Bilingual,
le duo publie désormais ses vidéos sur ses singles (aux formats CD ou
DVD). |
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