PET SHOP BOYS IN PARIS
 
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20.06.2006: "Minimal" le prochain single des Pet Shop Boys extrait de l'album "Fundamental" paraitra le 24 juillet : CD1: 1. Minimal (radio edit) 2. In private (Performed by Pet Shop Boys and Elton John) (Stuart Crichton 7") CD2: 1. Minimal (radio edit) 2. Minimal (Tocadisco's Sunday at Space Remix) 3. Minimal (M Factor Remix) DVD: 1. Minimal (Telex Hell mix) 2. Blue on blue 3. No time for tears (Unreleased 7-inch mix) 4. Minimal (video) 45 tours: "Minimal"/"In private" transparent édition limitée. Clip video "Minimal"sur YouTube
CDS MINIMAL
MCD MINIMAL
DVD MINIMAL

17.06.2006: La tournée d'été des Pet Shop Boys a débuté a Stockholm, le design du show a été conçu par Es Devlin et les chorégraphies par Hakeem Osibudo.Trois choristes accompagnent Neil et Chris: Sylvia Mason-James, Andy Love et Nick Clow plus deux jeunes danceurs Swan et Nathan Holliday.

Setlist: God willing, Psycological, Left to my own devices, I’m with Stupid, Suburbia, Minimal, Shopping, Rent, Always on my mind, Where the streets have no name (Can’t take my eyes of you), Home and dry, Before, Dreaming of the Queen, West End girls, The Sodom and Gomorrah Show, Opportunities, Integral-Encores: So Hard (version sans Neil), It’s a sin, Go West.

PSB live 2006
Neil Tennant live 2006
Pet Shop Boys live 2006
15.06.2006:Interview de Trevor Horn producteur de Fundamental le nouvel album des Pet Shop Boys (par Olivier Cachin-Keyboards Recording). On lui doit des tubes et des morceaux révolutionnaires, certains ayant meme réussi à etre les deux...Trevor Horn reste 200 % british en répliquant à nos questions par sa formule préférée, "if you know what I mean...".
KR: Vous avez produit le maxi pharaonique "Left to my Own Devices" pour les Pet Shop Boys en 1988, et ils avaient déclaré à l'époque que ça avait pris six mois...
Trevor Horn: Oh, je ne sais pas si ça a été aussi long, ils exagèrent un peu. Je crois surtout que c'est la premiere fois qu'ils jouaient avec un orchestre. On l'a enregistré au studio A d'Abbey Road, et Chris n'a pas du tout aimé les arrangements alors on a du réécrire les cordes. L'ambiance était un peu tendue. On a refait le son des rythmiques pour qu'elles soient plus brutes, et Steven Lipson a enregistré une basse terrible, qui a fait vivre le morceau.
Quelle est la chanson sur laquelle vous avez le plus travaillé pour Fundamental ?
"The Sodom and Gomorrah Show". A l'origine, c'était juste une rythmique programmée, et soudain Chris a eu une inspiration et a pensé que ce serait mieux de l'entendre jouée par des musiciens. Donc on a viré la basse, on a pris un batteur et un guitariste, et on a tout rejoué. On a beaucoup joué sur ce disque.
Vous n'etes donc pas ce dictateur perfectionniste obsédé par les machines qu'on imagine...
C'est une légende qui vient des années Frankie Goes To Hollywood. J'avais tellement travaillé sur leur album...Je peux aussi faire des disque rapidement, mais si je produis le premier disque d'un artiste, je ne vais pas foncer pour ne rien vendre a l'arrivée. Il ne s'agit pas de tout refaire mais de chercher la magie ou l'énergie d'une chanson. La pop, ce sont souvent les memes accords et les memes harmonies, c'est du travail de rendre ça original. Peu de musiciens savent faire ça. Quant on fait un disque, on joue comme sous un microscope, ce n'est pas comme un concert, si vous voyez ce que je veux dire.
Vous avez beaucoup de nouvelles machines dans vos studios de Sam West ?
Non, pas tant que ça. On enregistre des musiciens qui jouent et on fait beaucoup de montage sur Pro Tools. On essaie de ne pas se servir de choses qu'on peut acheter en magasin. J'aime toujours les drum machines. j'en programme encore souvent, car c'est un bon moyen de démarrer un morceau. Pour l'enregistrement de Fundamental, Neil et Chris avaient programmé plein de démos dans leur système Logic avec les plug-in, joués avec des instuments virtuels. La première chose qu'on a faite ensemble a été de remplacer ces instruments virtuels par de vraies musiques jouées. On s'est servi du Juno, du Minimoog Voyager, des Roland JX-8P et MKS 80. C'est vrai que vingt ans de technologie ont vraiment affecté le jeu des musiciens, qui sont désormais plus précis. Mais quant a savoir si c'est une bonne chose...
Une dernière question: quels sont vos plans pour le futur ?
Je crois qu'on va faire un nouveau disque d'Art of Noise, on a quelques idées. Si vous voyez ce que je veux dire...
11.06.2006: Interview des Pet Shop Boys du magazine gratuit "Ca se passe comme ça" (propos recueillis par Egon Kragel): Plus qu'un duo, c'est une institution! Les Pet Shop Boys ont fait danser la planète, imposé leur esthétique "cabaret de l'étrange" et produit dans la foulée Liza Minelli, Tina Turner ou Kylie...Les voici de retour avec "Fundamental", un opus à la fois épique et électronico-symphonique !
Comme ça: Vous avez un grand nombre de fidèles en France !
Neil Tennant: Tant mieux, nous adorons Paris ! Meme si la ville conserve tant de recoins mystérieux. En fait, nous connaissons juste les alantours des hotels dans lesquels nous séjournons. Et cette longue avenue ou l'on fait du shopping...
Chris Lowe: L'avenue Montaigne !
NT: C'est ça. Nous connaissons aussi le Centre Pompidou, les Halles, le Marais...et bien sur l'inévitable rue Saint Denis !
Cç: Avez-vous des souvenirs liés a Paris ?
NT: Je me souviens du dernier concert que nous avons donné ici, en 2002. Nous venions de Cologne, dans un jet privé. Soudain, au cours du trajet, le pilote nous a annoncé qu'un moteur venait de tomber en panne. Nous volions dans un bimoteur, donc c'était à la fois handicapant et inquiétant. Nous avons du rebrousser chemin. Aucun répit ! Nous avons sauté dans une voiture et, escortés de motards, nous avons roulé comme des fous jusqu'a Paris. Nous sommes arrivé à l'heure au Grand Rex ! Et le concert fut plutot réussi. Nous avons ensuite diné avec Amanda Lear.
CL: Nous avons du guider le chauffeur qui était Allemand dans les rues de Paris ! C'était folklorique !
Cç: Paris est une ville pleine d'adrénaline !
NT: Tu ne crois pas si bien dire ! La toute première fois que je suis venu à Paris, j'ai décidé d'admirer Notre-Dame sous un superbe clair de lune. Pour feter l'évenement, j'avais acheté une bouteille de vin bon marché. J'ai pris le métro jusqu'a la Seine et là, deux mecs en blousons de cuir me sont tombés dessus, et m'on menacé avec un couteau. Comme ils semblaient ivres, je leur ai tendu ma bouteille de vin. Ils l'ont prise...ont fait la grimace et me l'ont rendue ! (rires)
CL: Vos voyous sont amateurs de grand crus !
: Parlez-vous un peu Français ?
NT: Te souviens-tu de Sandy Shaw ? Dans les années 60, c'était une chanteuse très connue. Lorsqu'elle était interviewée, elle répétait à tout bout de champ: "Comme ci, comme ça..." Pour nous autre Anglais, cette expression française semble si sophistiquée ! Nous allons faire comme Sandy Shaw...
Cç: Concernant votre nouvel album, pourquoi ce titre: "Fundamental" ?
CL: Parce que c'est sans doute le retour des Pet Shop Boys à un son fondamental...
NT: Et dire que j'avais espéré de toi une réponse décente ! (rires)
Cç: Votre premier single: "I'm with stupid" parle d'une étrange et paradoxale relation...
NT: Le titre vient d'une phrase que j'ai souvent vue inscrite sur des t-shirts dans la rue. C'est de l'humour un peu potache que j'apprécie. Je me suis dit alors : "Cela ferait un bon titre de chanson !" J'ai voulu fouiller cette relation incongrue qu'est le couple Tony Blair-George Bush. J'ai écrit le texte du point de vue de Tony Blair. Il se demande si Bush - auquel il est totalement lié - est réellement stupide. Ou si cette stupiditée n'est pas en fait une pose, quelque chose qui pourrait dissimuler une ame rusée, calculatrice...Il y a une part de tristesse dans cette déclaration de Blair qui réalise à quel point il s'est fait rouler, manipuler.
Cç: On retrouve toujours chez vous cette dichotomie, ce jeu constant des contrastes: légèreté-tristesse, minimalisme-excès, intelligence-stupidité...
NT: C'est juste ! Notre premier single s'appelait: "The East End Boys, THe West End Girls." C'était l'opposition, le contraste ! Cela vient sans doute du fait que nous sommes des personnes plutot intelligentes composant de la pop, une musique perçue généralement comme stupide. Nous sommes en plein paradoxe.
Cç: Toujours aussi une forme de provocation tranquille. "The Sodom And Gomorrah Show" brille par l'évidente production de Trévor Horn...
NT: C'est la chanson la plus "Trevor Horn" de l'album. Je voulais qu'elle soit le premier single...Mais certains termes auraient choqué les oreilles chastes des radios ! Pour en revenir a la production, nous avions déja travaillé sur deux titres avec Trevor en 1988.
CL. Cette fois, nous avons d'abord collaboré sur cinq titres. Et le résultat était si brillant que nous avons décidé de faire l'album en entire avec lui !
Cç: Vous avez travaillé avec les plus grands noms de la pop mondiale. On parle beaucoup d'une collaboration avec Robbie Williams ces derniers temps. Info ou intox ?
NT: On nous a vu diner ensemble, récemment. Donc chacun tire ses propres conclusions...Mais c'est peut-etre vrai ! Peut-etre que nous préparons quelque chose ! (rires)
Cç: Vous aviez déja coécrit un titre pour lui: "No Regret" .
NT : C'est en toute modestie, l'une des meilleures chansons. La ligne mélodique est efficace. Dans les choeurs, ma voix et celle de Neil Hannon de Divine Comedy apportent une étrange qualité.
Cç: Vous avez remixé le "Hallo Spaceboy" de David Bowie et le "Sorry" de Madonna, Ce n'est pas rien...
CL: Nous sommes d'immenses fans de David Bowie donc travailler avec lui fut une sorte de reve qui se réalisait.
NT: C'est lui qui nous a contactés. Il m'a apppelé personellement. Maintenant je ne suis pas sur qu'il est aprecié le résultat final. A l'arrivée, son titre sonnait comme du Pet Shop Boys pur jus ! (rires)
06.06.2006: Interview des Pet Shop Boys du magazine Keyboards Recording (juin 2006) par Olivier Cachin:
KR: Fundamental est votre neuvième album studio en vingt ans de carrière. Vous n'en avez pas assez, parfois ?
Neil Tennant: Ecrire des chansons est un exercice agréable, on crée quelque chose en partant de rien. J'ai des idées de chanson en arrivant au studio, Chris pense aux musiques, moi aux textes...
Chris Lowe: Sauf quand tu perds ton portable, bien sur.
N.T: Ah oui, j'ai perdu mon téléphone et c'est un désastre. C'est là que je notais mes idées de titres pour les morceaux, "ah, celle la, on va l'appeler Psychological ", ce genre de choses.
KR: Vous avez travaillé aves Trevor Horn sur tout l'album. Pourtant, vous vous étiez juré de ne plus le faire après le single "Left to my own devices", qu'il avait mis six mois à finaliser...
NT: Il faut dire qu'à l'époque, Trevor travaillait avec Paul McCartney et les Simple Minds. Là, il était à fond sur notre disque et on a mis cinq mois pour l'enregistrer. Dans les années 80, Trevor Horn était le meilleur producteur du monde, il a fait tous ces disques magnifiques avec ABC, Grace Jones, Art of Noise, Frankie Goes To Hollywood et aussi ces superbes singles pour Dollar. C'était une grande inspiration pour nous, et là on s'est dit qu'il pourrait amener encore plus loin les chansons qu'on avait écrites. Pour "The Sodom and Gomorrah Show", qui est un 4/4 assez classique, il a tout réinventé. Rien que sur ce morceau, on a passé des semaines pour qu'il sonne, qu'il soit différent. Et puis c'est bien d'avoir un album cohérent en terme de son. Et c'est plutot ambitieux comme résultat. Pour moi, ça sonne comme un greatest hits. Il a tellement de chansons accrocheuses, et c'est ce qu'il y a de plus dur à faire. Les chansons complexes, on peut les faire de façon mathématique, comme des équations. Mais l'appparence de la simplicité est dure à atteindre.
KR: Quant avez-vous enregistré l'album ?
N.T: On l'a commencé en mai 2005 et fini en novembre, Trevor Horn a un complexe qui s'appelle Sam West, ou on a déja souvent enregistré. Parfois, on occupait trois studio différents: le premier pour le mix, le second pour les voix et le troisième pour les enregistrements.
C.L: On a écrit les chansons, fait des démos, Trevor a tout mis dans son ordinateur et il a ajouté, retiré, refait, rajouté...Il faisait parfois jouer des musiciens de studio.
N.T: Mais tout ce qui a été enregistré ne se retrouve pas sur le disque.
C.L: Il a fait venir un batteur et un clavier de Los Angeles mais n'a pas gardé leurs parties.
N.T: Pour "Luna Park", il avait convoqué deux tres bons pianistes, mais il a gardé ma partie. Je joue du piano de façon percussive là ou un requin de studio va jouer avec gout, et parfois on s'éloigne de la composition originale.TRevor peut passer une éternité à poser une partie de basse pour finalement retourner à celle d'origine. C'est une façon de travailler extravagante, mais c'est très confortable.
C.L: On exploite toutes les possibiltés d'une chanson, quitte à retouner à la version d'origne.
KR: Quel est le point fort de Trevor Horn ?
N.T: Il amène une certaine musicalité. C'est un très bon bassiste et il a été chef d'orchestre pour Tina Charles dans les seventies, donc il a une compréhension totale des arrangements, avec ce coté vieillot que les producteurs d'aujourd'hui n'ont plus. On a du le retenir parce qu'on est quant meme un groupe électronique, on ne doit pas sonner "middle of the road".
KR: Les choeurs du refrain de "Casanova in Hell" rappellent ceux d'un vieux tude eighties de Human League, "Mirror Man"...

N.T: Oh non, c'est une ambiance musicale sixties. Ca me fait plutot penser à "Heartache Avenue" des Maisonnettes (tube produit par Tony Mansfield en 1982, ndlr), d'ailleurs je les avais interviewés (Neil a été journaliste à Smash Hits avant de fonder les Pet Shop Boys, ndlr). C'est un cliché sixties dont "Mirror Man" n'était qu'un autre avatar, je n'en connais meme pas l'origine.

NK: Neil, votre voix a-t-elle évolué depuis vos début dans les années 80 ?
N.T: C'est étrange, mais elle devient plus haute en vieillissant...Quand on faisait "Love Come Quickly", qui est très haut perché, en live, on devait le descendre d'une tonalité. Maintenant, j'ai appris à mieux utiliser ma voix, et j'utilise plus souvent le double tracking. Et les harmonies: sur nos trois premiers album, il n'y en avait pas du tout. Trevor est top pour ce genre de chose, il est meme spécialiste. Ma voix est donc plus assurée, mais certains fans trouvent qu'elle est trop féminine, ils préfèrent le coté plus dur qu'elle avait dans des chansons comme "Suburbia".
NK: Vous utilisez des effets vocaux ?
N.T: Oui, notamment Audio Tune. Certains trouvent ça ringard, mais j'aime bien quand on le pousse au maximum, ça sonne un peu comme du folk. Madonna s'en est tellement servi sur son dernier album que sa maison de disques s'est plainte. Mais le principal effet est le double tracking, que j'ai utilisé sur toutes les chansons de l'album à part "Indefinite to Remain". Quand on a produit Dusty Springfield il y a tant d'années, on lui faisait toujours faire des doubles tracks parce que c'était comme ça qu'on retrouvait la magie de Dusty. Il y a des voix qui sonnent bien double trackées, d'autres pas. Il faut avoir une voix assez fine pour que ça fonctionne.
NK: Vous avez produit pour d'autre divas que Dusty, notamment Liza Minelli et Tina Turner, mais c'était il y a longtemps...
N.T: C'est qu'on ne nous a rien proposé récemment...
C.L: C'est surtout qu'on les a toutes refusées.
N.T: On nous les proposait toutes après Dusty et Liza, mais ça nous semblait ringard.
C.L: Courtney Love ! C'est une idée.
N.T: Oui, tiens, Courtney Love, j'aimerai bien travailler avec elle, je lui en avais parlé une fois, mais elle ne semblait pas emballée. C'est une Rock'n'rolleuse, elle ne fait pas de la pop synthétique mais elle serait bonne là-dedans. Donc Courtney, oui.
C.L: On aurait bien produit Nina Simone, malheureusement elle est morte.
NK: Vous pourriez faire un duo virtuel, c'est à la mode de chanter avec des artistes morts...
N.T: Oui, ça pourrait marcher. Par contre, je n'aime pas quand on prend des vieux disques pour les bidouiller, Je n'ai pas envie d'entendre le back-catalogue de Billie Holiday réorchestré électro-dance.
NK: Vous etes des artistes pop, mais vous l'assumez mieux que d'autres.
N.T: Je n'ai jamais compris pourquoi on devrait avoir honte de faire de la pop. C'est ce qu'il y a de plus dur ! Le rock c'est une formule, c'est plus facile. Et tout ce qui est bon dans le rock est piqué à la pop.
NK: Mais le milieu du rock autorise l'échec. Dans la pop, c'est plus délicat, les groupes ne survivent pas à un flop commercial. Il faut des hits...
N.T: C'est vrai qu'en certaines occasions, comme pour nos deux best-of, on s'est retrouvé en studio en se demandant comment faire un tube, vu qu'on doit avoir un ou deux singles inédits pour ce genre de compilation. Mais quand on pense avoir un tube, souvent la maison de disque n'est pas de notre avis. Les artistes ne sont pas forcément les meilleurs juges pour savoir ce qu'est un hit. On en a fait dans des genres très différents: de "West End Girls" à "Always On My Mind", on dirait deux groupes différents. Ma définition du hit, c'est quelque chose qui sonne à la fois nouveau et familier. Et c'est ça qui est drole avec la pop music, non ?
NK: Vous avez un morceau fétiche sur Fundamental ?
N.T: Ca change tout le temps, mais je dirais "Psychological", à cause de l'ambiance.
NK: Le coté "cool paranoia"
N.T: Oui, un peu comme un film d'horreur. On a fair sonner les cordes comme du Bernard Herrmann. Et j'adore aussi le seul titre de l'album que nous n'avons pas composé, "Numb", écrit par Diane Warren. Au moment ou on faisait "Pop Art", Chris l'avait suggérée car elle écrit des succès, et elle a fini par nous donner ce morceau en jurant qu'elle l'avait écrit pour nous, mais par la suite elle a avoué qu'il avait été refusé par Aerosmith pour son album de blues...
NK: C'est drole, ça sonne tellement Pet Shop Boys..
N.T: Ce qui est etonnant si l'on considère qu'à l'origine, c'est une power-ballad faite à Los Angeles pour Aerosmith ! D'ailleurs, c'est la seule fois ou j'ai du chanter avec la partition à la main pour suivre la mélodie. Elle sonne simple, mais en fait elle est sacrement compliquée. J'aime la noirceur de ce morceau qui contraste avec ses arrangements extravagants.
NK: Comment avez-vous découvert le morceau ?
N.T: Diane nous a envoyé une démo ou elle chantait le titre. Puis nous en avons fait une nouvelle démo qu'on a donnée à Trevor. Ca s'est donc fait en trois coups. Et je pense que ce sera un single.
NK: Le single "I'm with Stupid", sur Blair et Bush, a un petit coté politique...
N.T: L'idée du morceau m'est venue en voyant ces tee-shirts comiques qui faisaient fureur à un moment, "je suis avec l'autre idiot", ça collait bien avec Blair et Bush. Mais je dis aussi dans la chanson: "Est-ce vraiment de la stupidité ou une autre forme d'intelligence ?" Il faut faire attention à ces gens qui ont l'air de crétins mais qui jouent peut-etre un role pour faire passer leur politique. Ceci dit, on écrit des chansons qui font des commentaires sur la politique, on n'a pas de programme, Ce qu'on aime surtout, c'est critiquer.
24.05.2006: Channel 4 (TV.UK) diffuse aujourdhui un documentaire retraçant la carriere des Pet Shop Boys. [Inclus les interviews de Bruce Weber, Robbie Williams, Brandon Flowers (The Killer), Tim Rice-Oxley (Keane) et Jake Shears (Scissor Sisters) et beaucoup d'autres]. La parution en DVD de ce documentaire (en version longue) est prévue a l'automne 2006.
09.05.2006:Les Pet Shop Boys ont enregisté le 08 mai un concert avec le BBC Concert Orchestra au Mermaid Theatre de Londres avec comme chef d'orchestre Nick Ingman plus Trevor Horn (basse), Phil Palmer (guitares acoustiques), Steve Lipson (guitares), Anne Dudley (piano et claviers), Paul Robinson (percussions)."Backing vocalists": Lol Creme, Andy Caine, Lucinda Barry et Sylvia Mason-James. En invités: Rufus Wainwright, Frances Barber ("Closer to Heaven"), Sally Bradshaw (chanteur d'opéra) et Robbie Williams. Un CD audio du concert est en préparation, mixé par Trevor Horn.
BBC
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SET LIST: Left to my own devices ( "Introspective longue version" avec Sally Bradshaw ) - Rent (Liza Minnelli arrangement) - You only tell me you love me when you're drunk- The Sodom and Gomorrah Show - Casanova in Hell (Rufus Wainwright) - After all (Battleship Potemkin) - Friendly fire (Frances Barber) - Integral - Interlude - Numb - It's alright (Sally Bradshaw) - Luna Park - Nothing has been proved - Jealousy (extended version avec Robbie Williams) - Dreaming of the Queen - It's a sin - Indefinite leave to remain/West End girls.
Le concert sera diffusé par BBC Radio 2 le 27 mai prochain à 21h30 (heure française): BBC Radio 2
BBC Concert
BBC Concert
06.05.2006: Le deuxieme single extrait de Fundamental le nouvel album des Pet Shop Boys sera Minimal a paraitre fin juillet, un remix de TIGA sera disponible...
Fundamentalism maxi

05.05.2006: A paraitre le 22 mai 2006: Fundamentalism - Limited Edition UK 12 Inch Vinyl:

1. Fugitive [Richard X Extended Mix] 2. Sodom [Trentemoller Remix] 3. Psychological [Alter Ego Remix] 4. Flamboyant [Michael Mayer Kompakt Mix]

05.05.2006: Interview des Pet shopBoys dans le magazine Magic! par Christophe Basterra et Estelle Chardac (merci a JefShopBoy):
Peut-on considèrer "Fundamental" comme une réaction à sont prédécesseur "Release"?
Neil Tennant : "Hum, je ne suis pas certain qu'il faille se risquer à une telle affirmation...(Sourire.)Disons plutôt que les expèriences de "Release" et "Battleship Potemkin" nous ont conduits à ce nouveau disque. Pour "Release", nous avions eu la vlonté de nous éloigner un peu de notre son traditionnel, d'emprunter d'autres directions, même si l'élément électronique était toujours présent. Nous avions entre autres utilisé pas mal de guitares, en faisant appelà Johnny Marr. Bon, cela dit, ces dernières sont aussi au rendez-vosu sur "Fundamental". (Sourire.) Mais je dois reconnaître qu'on ne leur a pas donné la même importance. En tout cas, ces diverses expériences nous ont appris pas mal de choses..."
Vraiment? Vingt ans après la sortie de votre premier lp, vous continuez donc à apprendre?
Neil Tennant "Vous avez l'air circonspect, mais c'est vrai. Vous êtes déçus? (Sourire.) Tenez, sur la tournée de "Release", nous avons joué en "groupe" pour la première fois de notre histoire, au lieu de présenter une espèce de show disco. C'était intéressant, en particulier pour moi, car il n'y avait pas de choristes et je n'avais personne derrière qui me cacher (Sourire.) J'ai donc dû communiquer avec le public, ce que je n'avais jamais fait auparavant!"
Vous parliez à l'instant de l'épisode "Battleship Potemkin": cette expérience vous a-t-elle influencés, dans l'approche des structures de chansons par exemple?
Neil Tennant: "En fait, l'idée première était de voir comment pouvaient fonctionner des orchestrations d'avant-garde avec une musique electropop. Sincèrement, j'aime beaucoup le résultat final. Ce que je trouve intéressant, surtout, c'est que ces orchestrations viennent se mélanger à nos arrangements de cordes synthétiques. Et l'on ne sait jamais trop ce qui est réel ou non. Lors des présentations en public, même si je n'ai pas grand chose à faire, j'adore être sur scène avec l'orchestre, en regardant le film. Je trouve ça très émouvant. Nous avons donné quatre shows consécutifs en Allemagne, en septembre 2005, et j'appréciais l'expèrience un peu plus chaque soir. D'autant que les gens réagissaient très bien."
Chris Lowe:"Je trouve très triste de ne pas présenter ce spectacle à Paris". Neil Tennant: "On ne nous l'a pas demandé. Il faudrait que la ville nous invite... Je m'imagine bien devant la tour Eiffel. Ou la Seine." Chris Lowe: "Devant l'Arche de la Défense! On pourrait même suspendre un écrant géant." Neil Tennant: "Quelle merveilleuse idée!"
Sur le nouvel album, on trouve le titre "Numb", qui aurait dû figurer à l'origine sur la compilation "PopArt", réalisée en 2003 : a-t-elle servi de point de départ à "Fundamental"?
Neil Tennant: "Pas exactement...La première chanson que nous ayons écrite en pensant à l'album est "I'm with stupid", un morceau au tempo plutôt enlevé, avec ces synthés amusants directement sortis des années 80...(Sourire.) Pour tout dire, Chris et moi avions rédigé un manifeste avant de nous mettre au travail: nous avions décidé ainsi d'écrire des chansons qui évoquaient l'état actuel du monde, la montée de la peur, l'émergence de toutes les formes d'intégrisme, sur fond de musique electro minimale..."
Chris Lowe: "Et sur ce plan-là, on ne peut pas dire que nous ayons respecté le cahier des charges."
Neil Tennant: "Effectivement... Même le morceau intitulé "Minimal" est plutôt grandiloquent.(Rires.) Seule la chanson d'ouverture, "Psychological", se rapproche musicalement de nos intentions originelles. Elle évoque le thème de la paranoïa. Parfois, j'ai l'impression que les gens aiment avoir peur, et que cette "arme" est ensuite utilisée par les gens au pouvoir, à des fins politiques..."
C'est la première fois que vous écrivez un tel manifeste avant de composer?
Neil Tennant: "Oui. Quoique... Quand nous avons enregistré pour la première fois pour EMI, le producteur, Jonathan J. Jeczalik, qui était à l'époque meme d'Art of Noise, nous avait demandé d'enregistrer une cassette avec nos chansons favorites." Chis Lowe: "J'aimerais bien l'avoir encore, d'ailleurs, elle était sacrément bien! Mais on l'a perdue..." Neil Tennant: "Nous l'avions oubliée dans un avion. Les gens adoraient cette compilation, ils nous demandaient toujours de leur enregistrer. Moi, je leur conseillais plutôt d'en faire une eux-mêmes... Sinon, ils auraient chipé nos influences et sans doute essayé de nous imiter.(Sourire.)"
Vous avez fait appel à Trevor Horn comme producteur pour vous retrouver en terrain connu ou à cause de ses derniers travaux en date, comme tATU ou Belle & Sebastian?
Neil Tennant: "En fait, il faut remonter à "PopArt". Pour cette compilation, nous avions pour mission de présenter deux nouvelles chansons. Enfin, deux nouveaus hits si vous préférez (Sourire.) Nous avons donc approché Diane Warren, une compositrice américaine très connue, afin qu'elle nous file un morceau. Elle nous a offert le fameux "Numb", qu'elle avait déstiné à l'origine à...Aerosmith! (Rires.) Elle trouvait que le nom Pet Shop Boys et un titre comme "Numb" allaient bien ensemble. Pour le produire, nous avons fait appel à Trévor, avec lequel nous avions déjà travaillé. Mais nous l'avons effectivement choisi parce qu'il venait d'obtenir deux hits gigantesques avec tATU. Je trouvais ces chansons absolument fantastiques! Il était intéressant de voir Monsieur Horn renouer avec la pop, un genre auquel il ne s'était pas frotté depuis longtemps. Au final, nous avons écarté "Numb" de "PopArt" mais à l'heure de commencer l'album, nous avons pensé à Trevor pour en assurer toute la production. Dans le passé, nous avions bossé avec lui que sur quelques titres, jamais sur un projet entier... Or, il faut reconnaître que tous les disques qu'il a réalisés sont de grands albums. Pourtant, à un moment, Chris et moi nous nous sommes demandés s'il n'était pas un peu trop musical pour nous. Il allait parfois très loin dans le déluge d'arrangements. Tenez, à un moment "Luna Park" sonnait quasimment à du Guns N'Roses, à grands renforts de guitares et d'orchestrations. C'est bien simple, j'ai failli demander à Axl Rose de venir chanter (Sourire.) Heureusement, Trevor a compris qu'il nous fallait revenir à une certaine simplicité."
A part lui, aviez-vous d'autres producteurs en tête?
Neil Tennant: "A un moment, on a envisagé la piste Brian Higgins (ndlr. éminence grise ès-pop, qui a façonné Sugababes ou Girls Aloud, et également travaillé aux côtés de Texas ou Saint Etienne ), mais New Order venait de collaborer avec lui. Et l'on n'aime pas trop passer derrière eux.(Sourire.)" Chris Lowe: "Il n'y a pas tant de gens comme Trevor qui bossent à l'ancienne et tiennent un rôle traditionnel, c'est à dire prendre ce que tu as fait pour y insuffler une autre dimension. Aujourd'hui, la pluplart des DJ's ou des génies de la programmation." Neil Tennant: "On avait également pensé à celui de Billy Idol, Keith Forsey. Mais je suis sûr qu'il aurait refusé...L'enculé!(Rires.) On attendait du producteur de "Fundamental" qu'il parvienne à insister encore plus sur les caractéristiques sonores des Pet Shop Boys. Et Trevor excelle dans ce registre. En Allemagne, la semaine dernière, un journaliste qui voulait sans doute nous contrarier s'est permis la remarque suivante:"Oh, je m'attendais à ce que ce disque porte plus la griffe de Trevor Horn...J'espérais qu'il soit plus proche de ceux d'ABC ou de Frankie Goes to Hollywood". J'ai trouvé cette intervention amusante car "The lexicon of love" d'ABC et les albums de Frankie n'ont rien à voir entre eux, en particulier au niveau du son : ils n'ont même aucun rapport! La patte de Trevor consiste justement à prendre les particularités des artistes et de leur injecter un bonne dose de stéroïdes. Au final, c'est exactement ce qu'il fallait avec "Fundamental", qu'on peut même envisager comme l'album définitif des Pet Shop Boys. Et c'est d'ailleurs l'aspect qui m'excite le plus."
Mais si ce disque est à ce point définitif, quel est donc l'avenir artistique des Pet Shop Boys?
Neil Tennant: "Sincèrement, nous n'en avons aucune idée pour l'instant. Mais nous savons que nous pouvons aller encore plus loin dans le genre définitif...(Sourire.)" A moins que vous ne laissiez la place aux... West End Girls? Chris Lowe: "Ah, pour le coup, je suis impatient d'écouter leur prochain album, je me demande bien quelle direction vont-elle emprunter!(Rires.)" Neil Tennant: "Grâce à elles, j'aurai quand même appris que "Domino Dancing" avait été un hit en Suède. Mais vous avez écouté tout le disque? Parce qu'il n'est pas mal du tout en fait!" Chis Lowe: "Leur version de "Shopping" est excellente." NT:"Pour résumer, on pourrait dire que l'ensemble sonne comme des chansons des Pet Shop Boys enregistrées dans la veine de Britney Spears. On les aime bien. D'ailleurs, Channel 4 vient de terminer un documentaire sur nous, et elles ont été interviewées pour l'occasion."
Aussi bien pour ses aspects épiques que narratifs,"Fundamental" semble être un disque qui se prête très bien à la scène...
Neil Tennant: "On commence tout juste à travailler les concerts. Vous avez vu la pochette du disque? On aimerait beaucoup utiliser des éclairages au néon." Chris Lowe: "Mais comme ils sont plutôt fragiles... En tout cas, les lumières joueront un rôle primordial." Neil Tennant: "Et puis, il y aura à nouveau des choristes, je ne serai plus seul à chanter. Peut-être qu'elles feront d'autres choses également..." Chris Lowe: "Cracheuses de feu? Ou bien jongleuses!" Neil Tennant: "Lors de la tournée de "Release", on a découvert que notre guitariste, Mick, était aussi capable de faire de l'unicycle! (Rires.) En fait, il avait fait partie d'un cirque auparavant. Et cette découverte m'a terrorisé."
Vous l'évoquiez précédemment, bon nombre de chansons de "Fundamental" affichent un propos politique. C'est une...
Neil Tennant: (Il coupe) "Non, je vous arrête. Ce n'est pas la première fois que nous abordons tel sujet (Sourire.) Sur "Actually", des morceaux comme "Shopping" ou "King's cross", sur le tatchérisme, exploitaient la même veine. Ce disque se voulait un représentation de l'époque à travers des compositions pop. Tout comme "Fundamental" aujourd'hui. Personnellement, je n'aime pas les morceaux politisés au premier degré. Car je pense que la politique tue la pop, alors qu'au contraire, la pop peut apporter beaucoup à la politique. Je trouve intéressant de s'inspirer de l'atmosphère qui règne à l'heure actuelle et de l'intégrer dans une chanson. "The Sodom & Gomorrah show", "Luna park" représentent bien cette idée. Quant à "Integral", le dernier morceau, c'est du pur Pet Shop Boys en mode ironique...(Sourire.) En fait, sur ce titre, je chante d'après le point de vue des autorités. Le texte renvoie un peu à "1984" de George Orwell. Le disque s'ouvre sur "Psychological", une chanson évoquant le sentiment de paranoïa que tout le monde semble partager, et se clôt sur la récupération de ce sentiment par les gens au pouvoir. Chris Lowe: "Vous n'avez pas autant de caméras de surveillance que nous en France, si? Maintenant, même les policiers en ont, des modèles miniatures. Vous saviez que nous étions le pays le plus surveillé du monde? Chaque citoyen est filmé près d'une centaine de fois par jour, c'est incroyable. Et ce n'est pas particulièrement agréable...D'autant plus que je ne me sens pas plus en sécurité." Neil Tennant: "Je me demande qui regarde toutes ces vidéos!?" Chris Lowe: "Personne!" Neil Tennant: "En fait, ces caméras n'ont aucun effet préventif. Elles servent à identifier les éventuels fauteurs de trouble. Mais ce n'est pas fini. Nous devrions bientôt avoir des cartes d'identité dotées d'une puce, qui contiendra tous les renseignements possibles et imaginables, des données de Sécurité Sociale au casier judiciaire, et sera directement reliée à des ordinateurs de la police, aussi bien en Grande Bretagne qu'aux Etats Unis! C'est effrayant, ça va à l'encontre de la tradition britannique de la liberté privée. Cet événement a également inspiré les paroles d'"Integral", il est en quelque sorte résumé dans la phrase:'Your lives exist as information...' ".
Outre cette approche socialo-politique, on trouve également un contenu ouvertement sexuel dans cet album. Vous employez même le mot érection dans une chanson!
Neil Tennant: "Ah oui, vraiment?" Chris Lowe: "Et c'est choquant, non? Enfin, personnellement, je trouve ce mot révoltant!" Neil Tennant :"Que voulez-vous, j'aime pervertir la pop music. Mais ça aurait pu être pire car j'ai enlevé le verbe..."masturber". Si, si. Au moment d'écrire "Casanova in hell", je lisais un livre sur sa vie, la nouvelle intitulée "Le retour de Casanova" d'Arthur Schnitzler qui est à l'origine de ce texte. Je dois avouer qu'il était assez excitant de chanter ce passage car il s'agit d'un moment clé du morceau..." Chris Lowe: "Je dirais même que c'en est le poin culminant (Rires.)" Neil Tennant: "En tout cas, quand j'ai fait écouter l'album à mes parents, j'ai bien pris soin de baisser le volume à ce moment là: 'Papa, maman, vous reprendrez un tasse de thé?' (Rires)"
21.04.2006: Voici en exclusivité le plan promo EMI France pour la sortie de Fundamental le nouvel album des Pet Shop Boys:
Le grand retour des icones de l’electro pop !
Un nouvel album produit par Trevor Horn ( FGTH, Art of noise etc…) et drivé par un single soutenu par NRJ!!!
Un marketing agressif à la sortie.
Lancement européen de l’album avec NRJ à Paris Concert évenementiel sur le parvis de la Défense à Paris la semaine de la sortie de l’album. Retransmis en direct dans 40 night clubs en France. 200 000 euros de communication (a confirmer)
PROMOTION TV
Interviews sur TF1(hits and co); Europe 2 MTV news la semaine de la sortie de l'album.
Emission: M6 (Hit Machine) diffusé le 27 Mai (annulé)
Clip « I’m with stupid » envoyé en TV le 9 Mai. Objectif Playlist (M6 MCM MTV etc..)
PRESSE
Interview dans ROCKetFOLK TECHNIKART STARCLUB Upstreet Ca se passe comme ça TAPAGE et TETU Recording (couv Mai)
RADIO
Single : « I’m with stupid » Envoyé en radio le 3 avril en objectif : NRJ FG EUROPE2 FUNRADIO
Lancement européen de l’album avec NRJ à Paris Concert évenementiel sur le parvis de la Défense à Paris la semaine de la sortie de l’album. Retransmis en direct dans 40 night clubs en France. 200 000 euros de communication (annulé).
Les Pet Shop Boys présents sur le Music Tour le 3 juin à Tours (annulé).
MARKETING
PRESSE: Bandeau Pub (Libération et Magic) TV: Campagne (MTV LCI PINK MTV) du 22 mai au 15 juin RADIO: RADIO FG du 22 Mai au 1er juin (25 spots) NRJ campagne 100 000 euros du 22 mai au 30 mai (25 spots)

14.04.2006: Trois titres bonus pour l'édition Japonaise Ltd de "Fundamental" le nouvel album des Pet shop boys: I'm with stupid (psb maxi mix), The Resurrectionist (extended mix) et minimal (Tiga's minimal remix)

14.04.2006: Photos promo pour la parution de "Fundamental" le nouvel album des Pet Shop Boys.
PROMO 01
PROMO 02
PROMO 03
09.04.2006: Avant premiere du clip vidéo "I'm with Stupid" des Pet Shop Boys avec David Walliams and Matt Lucas le 14 avril sur Channel 4 UK .
I'm with stupid Video
05.04.06: L'édition spéciale du nouvel album des Pet Shop Boys "Fundamental", inclus un CD bonus de six remixes et deux titres inédits. Fundamentalism track-listing: 1. Fugitive (Richard X extended mix) 2. Sodom (Trentmoller remix) 3. Psychological (Alter Ego remix) 4. Flamboyant (Michael Mayer remix) 5. I'm with Stupid (Melnyk mix) 6. In private (Stuart Crichton club mix featuring Elton John) 7. Minimal (Lobe remix) 8. Gomorrah (Dettinger remix)

17.03.2006: Nouveau single des Pet Shop Boys "I'm with Stupid" le 08 mai dans les bacs, trois formats: CD (tracklisting: 1. I'm With Stupid 2. The Resurrectionist), DVD single et picture disc 7" vinyl (tracklisting:1. I'm With Stupid 2. Girls Don't Cry). Le DVD inclus la video "I'm with Stupid", avec David Walliams et Matt Lucas. Les remixes: "PSB Maxi-Mix", Melnyk, Max Tundra et Abe Duque. Le nouvel album "Fundamental": CD et vinyl et édition limitée double CD ("Fundamentalism") inclus dance mix et remixes le 22 mai.

FUNDAMENTAL ALBUM
I'M WITH STUPID SINGLE
CDS
DVD
7"
04.03.2006: Nouveau tracklist définitif du nouvel album des Pet Shop Boys "Fundamental" a paraitre le 22 mai prochain:
1- Psychological 2 - The Sodom and Gomorrah Show 3 - I made my excuses and left 4 - Minimal 5 - Numb 6 - God willing 7 - Luna Park 8 - I'm with Stupid 9 - Casanova in Hell 10 - Twentieth Century 11 - Indefinite leave to remain 12 - Integral.

16.02.2006: Madonna a remporté le trophée de "Best Solo International Artist" lors de la cérémonie des Brits Awards qui s'est déroulé hier soir à Londres. Madonna a reçu le trophée des mains de Neil Tennant , chanteur au sein des Pet Shop Boys. Elle a déclaré qu'elle avait beaucoup été inspiré par de nombreux artistes dans sa carrière et notamment par les Pet Shop Boys...

La vidéo de la remise du prix est disponible sur Madonna-TV

Neil et Madonna
Madonna et Neil Tennant au Brits Awards
Neil Tennant aux Brits Awards
13.02.2006: Changement de date: le nouvel album des Pet Shop Boys paraitra le 22 mai 2006, suite a une décision prise chez EMI.
Neil et Chris sont actuellement en studio pour finaliser deux chansons "The Resurrectionist" et "Girls don't cry", des titres bonus pour les futurs singles a paraitre.
25.01.2006: Les PET SHOP BOYS ont remixé le prochain single "Sorry" de MADONNA, a noté que Neil Tennant a ajouté sa propre voix au remix. Voici les supports qui seront disponible fin février.
12" dble vinyl maxi : A1. Sorry (Album version) A2. Sorry (Man With Guitar Mix) B1. Sorry (PSB Maxi-Mix) C1. Sorry (Paul Oakenfold Remix) C2. Sorry (Green Velvet Extended Remix) D1. Let It Will Be (Paper Faces Mix)
CD Maxi : 1. Sorry (Single Edit) 2. Sorry (Man With Guitar Mix) 3. Sorry (PSB Maxi-Mix) 4. Sorry (Paul Oakenfold Remix) 5. Sorry (Green Velvet Remix) 6. Let It Will Be (Paper Faces Mix).
CD Maxi Slimline : 1. Sorry 2. Let It Will Be (Paper Faces Mix). Remix by Paper Faces 3. Sorry (Man With Guitar Mix) Remix by Man With Guitar [
2 track CD Wallet : 1. Sorry 2. Let It Will Be (Paper Faces Vocal Edit) Remix by Paper Faces
 
05.12.2005: "Fundamental"est le nom du nouvel album des Pet Shop Boys a paraitre le 17 avril 2006, il sera précédé par un nouveau single "Minimal".
"Fundamental" tracklist: 1. God willing 2. Minimal 3. The Sodom and Gomorrah Show 4. I m with Stupid 5. Psychological 6. I made my excuses and left 7. Integral 8. Numb 9. Luna Park 10. Casanova in Hell 11. Twentieth Century 12. Indefinite leave to remain