PET SHOP BOYS IN PARIS
 
ARCHIVES

07.03.2004: EMI France sortira le 30 mars prochain "Flamboyant" le nouveau single des Pet Shop Boys, en trois supports: 2 MAXI CD et 1 MAXI VINYLE LTD (voir tracklist plus bas).

Voici en attendant quelques images du clip vidéo:

Flamboyant video
Flamboyant video
Flamboyant video
Flamboyant video
Flamboyant video
Flamboyant video
22.02.2004: Les Pet Shop Boys seront en concert en mai au Japon puis au Mexique et Bresil. Une tournée similaire au "Release Tour".Ils seront également en concert cet été au Danemark (07 aout-Skanderborg Festival) et en Suede (31 juillet-Storsjoyran Festival ).
Pet Shop Boys 2004

16.02.2004: Les Pet Shop Boys et Pete Burns ont fini d'enregister "Jack and Jill party" le prochain single du leader de Dead or Alive. Apres Atomizer "Hooked on Radiation" ce single sera la deuxieme parution du label des Pet Shop Boys (Olde English Vinyl). Ce single sera disponible via le site officiel des Pet Shop Boys. "Jack and Jill party" est ecrit et produit par Neil et Chris.

03.02.2004: Voici le tracklist du nouveau single "Flamboyant" des Pet Shop Boys (parution le 29 mars 2004 UK):

CD 1. Flamboyant (New single Mix) 2. I didn't get where I am today

ENHANCED CD 1. Flamboyant (Tomcraft extended mix) 2. Flamboyant (Scissor Sisters Silhouettes and Shadows mix) 3. Flamboyant (DJ Hell mix) 4. Flamboyant (Original demo) 5. Flamboyant (video)

12" A1 Flamboyant (DJ Hell mix) A2 Flamboyant (Scissor Sisters Silhouettes and Shadows mix) B1 West End girls (DJ Hell remix)

27.01.2004: Les Pet Shop Boys seront en concert a Londres au Camden Barfly le 06 mars prochain pour un concert de charité au profit de "Warchild". Les 200 places sont disponibles par concours sur ce lien (une offre plutot réservée aux fans Anglais...).
CRASH MAGAZINE

23.01.2004: Voici l'aticle "Pet Shop Boys : mode d'emploi" de TERRY R. MYERS paru dans le "tres hype" magazine CRASH numéro 28.

Les Pet Shop Boys font depuis deux décennies fusionner de façon unique pratique et théorie, linguistique et activisme, décalage et revendication. Une dialectique d’un genre nouveau fait de ces concepteurs-musiciens gays inclassables, les véritables enfants d’Althusser.

Çomme tout le reste, le mot devrait avoir une valeur, différente de la signification c’est l’orateur qui est à l’intérieur, attendant d’être découvert. J’avais un ami avec lequel je parlais comme si les mots avaient un prix. Scott Long, The loneliness of Camp (1).

Ce serait bien si tu pouvais juste relever ce que nous sommes..., puis tout voir dans ces termes. Comme supposer que nous sommes les Déconstructionnistes de la Pop. Tu pourrais alors appliquer cette théorie à tout ce que nous avons fait. Chris Lowe à Chris Heath,in Pet Shop Boys Litteraly (2).

Même si les oeuvres des Pet Shop Boys ont toujours été entièrement consacrées au langage - en termes musicaux, verbaux ou visuels - et à la manière dont le sens est acquis et /ou maintenu face à une quantité d’oppressions, cette lecture n’est pas suffisante pour expliquer toute la signification et la valeur de leur musique. Après l’avoir entendue pendant une décennie, ce n’est que récemment que j’ai été sûr d’une simple conclusion, grâce à la proposition de Chris Lowe (qui fut un temps étudiant d’architecture) citée plus haut: il faut une méthodologie particulière pour analyser la musique qu’il produit avec Neïl Tennant. Même si toute tentative d’appliquer une théorie à leur travail ne mène nulle part-en raison de leur refus d’établir un lien fixe avec une idéologie spécifique ou de tomber dans l’absence d’opinion commune au genre - aucun de leurs travaux n’existe en dehors d’un but singulier placé dans l’accès à la sphère publique. Sans se soucier que l’on puisse lire une attitude particulière dans leur travail, les Pet Shop Boys montrent clairement que leur méthode conceptuelle appliquée à la musique Pop est sérieuse, assurant jusqu’au bout sa pertinence, sa productivité, son utilité.

Si l’on envisage leur travail aussi sérieusement qu’il le mérite, on pour- rait même envisager que les souhaits d’Althusser sont satisfaits: Les Pet Shop Boys revendiquent la théorie en tant que pratique, convaincus - comme beaucoup d’entre nous -que la théorie et le langage ne font qu’un. Ainsi si l’oeuvre-même est la théorie, comment pourrait-on appliquer une théorie à tout cela? Jusqu’à leur album, Bilingual, sï leur travail concerne le langage, comment emploie-t-il le langage? tout cela semble dangereusement proche de la Tautologie du formalisme moderniste comme auto-déter­mination dans lequel le “sérieux” sert de couverture à l’autorité et à la répression.

Et cette proximité n’est bien sûr pas fortuite. Les rires que pourrait provoquer de si extravagantes conclusions m amènent à la seconde phase de mon analyse, et je me réfère à nouveau à Scott Long: “la forme d’oppression la plus pure prati­quée contre un homosexuel est de lui retirer jusqu’à la possibilité d’être une menace, de l’associer à un contresens. Son existence est une tragédie là où partout elle est perçue comme amusante. Il est comme un politicien dans un pays étranger, à la merci d’un interprète pervers: il ne peut comprendre pourquoi, quoiqu’il dise, son audience éclate de rire.”(3)

Etant donné que l’homosexualité reste quelque chose qui doit être annoncé par le langage (même lorsqu’elle est impliquée dans un acte) alors que l’hétérosexualité n’a rien à déclarer de plus, par définition, tous les mots de ceux qui n’ont pas été “hétérosexualisés” ont une valeur que je nommerai intraséque, même si certains voient ceci comme une blague (ou comme quelque chose à attaquer). Dans ces conditions le coté efféminé aide formidablement à assurer la clarté du message. À nouveau dans les termes de Long: “c’est un langage privé pour ceux qui suppo­sent que le langage public est faussé. A travers cela, ils peuvent encore ajouter une ou deux vérités au sein de l’esclavage et du palabre.”(4)

Ceci étant dit, rien ne pourrait effectivement fonctionner si leur musique n’impliquait pas la “théorie en tant que pratique”, et ne prenait pas en compte les particularités liées à la valeur maté­rielle de ce qui est chanté en public. Ceci est particulièrement vrai dans un monde où toutes les vies marginalisées prennent place même dans le discours public. Le formalisme, qui a aussi sa place ici (non seulement dans les formes musicales mais aussi dans les styles), est garant par l’usage du côté efféminé.

Avec cet album au titre éloquent, Bilingual, on est définitivement pas surpris que les Pet Shop Boys aient réussis à dépasser les complexités de leur meilleur travail sans en sacrifier la résonance politique, le ténu very (1993), ~ propos duquel Ann Powers a alors très justement sugérré qu’il fonctionnait “comme un “roman de formation” gay”(5). Si vous n’etiez pas convaincus de ceci au début de l’album, vous le seriez sûrement à l’écoute du dernier morceau: un remake post-communiste plus homo qu’homo, du “Go west” des village people. Apres coup, la prise de position ouverte de Very est l’un des éléments les plus forts qui stucture toujours leur travail.

Dans Bilingual, élargissant leur compréhension complexe de l’état actuel des politiques identitaires en jouant sur un champ de plus en plus global (l’influence sud-américaine n’est pas sans signification), les Pet Shop Boys élargissent également la forme de leur discours pour prendre avantage de la position vulnérable et mobilisatrice dans laquelle une langue peut-être placée non seulement lorsqu’elle employée avec les structures d’une autre langue, mais aussi lorsqu’elle est (rapidement) traduite de l’un àl’autre, tout spécialement dans un contexte subculturel qui fonc­tionne dans la fausse idée que l’hétérosexualité est naturelle.

Quand “Discoteca”, première chanson de Bilingual commence par la question de Tennant (dans une langue qu’il ne connaît pas), à la voix soi-disant inexpressive, “Hay una discoteca por acqui?”, nous sommes immédiatement amenés à un lieu qui existe en tant que coeur idéologique du CD et en tant q’exercice global du duo: “y a-t-il une discothéque dans les environs?”. en d’autres termes, y a-t-il pas loin ce lieu bien connu par lequel ceux d’entre nous qui n’ont pas été hétérosexualisés peuvent commencer de parcourir le monde? Tennant poursuit “je ne parle pas la langue! je ne comprend pas un seul mot! Où les anges craignent d’errer! j’ai parfois marché et essayé de parler! Mais comment puis-je être entendu dans un monde lorsque je suis perdu?! je fais ce que je fais pour me voir au travers! je sors et je fais comme si tout etait normal.” Ces pourparlers démontrent la valeur usuelle fondamentale des Pet Shop Boys, leur musique existe comme modèle de vie autant qu’elle existe comme quelque chose que l’on danse dans cette discothèque où qu’elle puisse être.

Evidemment je pense que c’est une erreur de prendre tout ceci à la légère, même (ou spécialement) lorsque les Pet Shop Boys semblent décidés à le consédérer de cette façon. A la moitié du CD, avec une chanson fluide intitulée “Se a vida é” (ainsi est la vie), les paroles explicitement “Feel-good” restent exprimées en termes de différence de la même façon que dans de nombreux contextes: “bien que nous voyons le monde à travers différents yeux! nous partageons la même idée du paradis.”

En outre le rythme Brésilien de la chanson isole une phrase - “Pourquoi veux-tu t’asseoir seul dans les ténébres gothiques entouré par les fantômes de l’amour qui hantent ta chambre” - à la résonance double en termes ethniques et sexuels. Bruce Weber a dirigé le clip, filmant au “Wet’n Wild Leisure Park” de floride (6), dans lequel Tennant et Lowe sont plongés au milieu de “mecs” et de “filles” bien développés et presque nus qui se font tremper, “écrivant” effectivement l’homosexualité directement sur les corps. Weber représente le meilleur choix ici, non seulement du fait de sa capa­cité à illustrer subtilement et effectivement combien le travail maintient l’unité théorique autant que physique de la mascarade hétérosexuelle. En conclusion, la “théorie en tant que pratique” des Pet Shop Boys est de loin plus réaliste.

(1) SCOTT LONG, ‘THE LONELINESS OF CAMP’,I N CAMP GROUNDS: STYLE AND HOMOSEXUALITY: AMHERST: UNIVERSITY OF MASSACHUSSETS PRESS, 1993, P.84.
(2) CHRIS HEATH, PET SHOP BOYS, LITTERALY, NEW YORK: DA CAPO PRESS , 1992, P.103 (3) LONG, PP.78 79. (4) IBID, P.90.
(5) ANN POWÈRS, CAMP COUNSELORS, VIILLAGE VOICE, 2 NOVEMBRE 1993. P73. SON ANALYSE DE L' HOMOSEXUALITE DANS CET ALBUM EST ECULES.
(6) LA FLORIDE EST BIEN EVIDEMMENT LE LIEU (NORD) AMERICAIN PARFAIT PAR RAPPORT A CE QUI IMPLIQUE LA CHANSON, SANS MENTIONNER LE RESTE DE L' ALBUM. MA PROPRE VUE AMERICAINE SUR LES RELATIONS ENTRE LES PET SHOP BOYS ET LES ETATS UNIS DOIT BEAUCOUP A L'AUTRE INDISPENSABLE LIVRE DE CHRIS HEATH SUR LE GROUPE, PET SHOP BOYS VERSUS AMERICA.
NB. CET ESSAIS DOIT BEAUCOUP A 'USES OF CAMP' D'ANDREW ROSS (IN NO RESPECT: INTELLECTUAL AND POPULAR CULTURE, NEW YORK : ROUTLEDGE, 1989).
23.01.2004: Les Pet Shop Boys seront en concert a Londres en mars prochain pour un show exclusif ...plus d'infos prochainement. Le nouveau single "Flamboyant" sortira fin mars remixé par les Pet Shop Boys et Stuart Crichton. En bonus des dance mixes par Scissor Sisters, DJ Hell et Tomcraft.
13.01.2004: Sony/Epic rééditera cette année l'album remastérisé "Results" de Liza Minelli produit par les Pet Shop Boys avec de nombreux bonus."Casanova in Hell" est le titre d'une chanson a paraitre sur le prochain album des Pet Shop Boys en 2005.
08.01.2004: Selon Neil Tennant, Tomcraft et Trevor Horn produiront certainement le prochain album des Pet Shop Boys prévue pour 2005; un album plus electronique dans la sonorité du single "Flamboyant" et suivie d'une tournée mondiale ."Closer to heaven "la comédie musicale des Pet Shop Boys pourait s'installer a Sydney (Australie) pour Mardi Gras 2005, a suivre...
23.12.2003: Voici l'interview des Pet Shop Boys du magazine E.M@LE (propos recueillis par Franck Cnudde).
Vingt ans de carrière, cela se fete comme il se doit. Pour les Pet Shop Boys, cela se passe par une superbe compilation (PopArt) réunissant 32 titres qui ont jalonnés ces 2 decennies, ainsi que 2 titres inédits. Pour la France, ils adaptent "New York City Boy" en "Paris City Boy". C'est dans le splendide hotel Sanderson de Londres qu'ils ont invité quelques journalistes. Par chance je fais partie des heureux élus.
Au moment ou sort "PopArt", votre compilation, il est peut etre temps de faire un bilan de ce qu'on été les Pet Shop Boys au cours des 20 dernières années ?
Neil Tennant: On parle toujours des Pet Shop Boys en tant que producteur. C'est vrai que nous accordons beaucoup d'importance au son. Nous choisissons avec extremement de soin la façon dont nos chanson vont sonner. Mais aussi, je pense qu'il est important de préciser que les Pet Shop Boys sont des auteurs, des compositeurs. Nous cherchons avant tout à faire des bonnes chansons que les gens aimeront.
Avec la compil sort aussi un DVD de tous vos clips. Ne trouvez-vous pas avec le recul, que certains sont un peu "datés" ?
Neil Tennant: En effet, nous avons du tous les visionner pour le DVD. C'est vrai que certains clips peuvent paraitre un peu "datés" comme tu dis, mais il faut remettre tout ça dans le contexte. Dans les années 80, on a expérimenté des choses, que ce soit au niveau du son ou de la vidéo. Aujourd'hui, certains artistes font des vidéos avec des techniques que nous avons testées il y a 20 ans. Et puis , malgré tout, nous avons eu la chance de travailler avec de grands réalisateurs comme Derek Jarman, Bruce Weber, Wolfgang Tillmans, Eric Watson. Que de grands noms.
Le groupe a toujours eu une identité visuelle très forte. Est-ce que cela vient des études d'architecture de Chris Lowe ?
Chris Lowe: Je pense que Neil et moi sommes tous deux intéressés par l'aspect visuel du groupe. C'est vrai que pour ma part, je suis passionné d'architecture (mon premier métier). Mais en fait, je suis interessé par tout ce qui est l'art. C'est la raison pour laquelle dans les années 90, nous avons exploré différentes directions. Sur l'album "Very", nous nous sommes impliqués dans le design du livret, dans les différents aspects de création de ce disque....Nous voulons repousser nos limites, aller toujours plus loin en matière de création.
Pour votre premier single "West End Girls", vous avez énormément travaillé dessus. Comment s'est passée la sortie pour vous ?
Neil Tennant Istanbul 2003 Neil Tennant: En effet, nous avons travaillé ce titre avec plusieurs producteurs (Bobby O, Stephen Hague). A chaque fois, on trouvais le morceau de plus en plus fort. Du coup quand EMI a décidé de le sortir, nous étions tous très confiant. Nous savions que cela allait marcher. Pour nous, c'était évident. Mais avec le recul, ce n'est pas faire un hit qui est important. La plupart des gens pensent que les Pet Shop Boys sont une machine a hits. Mais apres "West End Girls", par exemple, il était difficile de faire plus fort. Tout le monde a cru que nous allions disparaitre comme nous étions venus. Mais nous avons pris le parti d'écrire de bonnes chansons, avant de penser à faire des hits. Donc tout s'est bien déroulé.
Il est de meme impressionnant de voir le nombre de tubes que vous avez pu faire. Ca vous donne quel sentiment ?
Chris Lowe: C'est pour ça que nous sortons un album de tous nos succès. Cela nous permet de faire un point sur tout ce que nous avons fait depuis 20 ans.
Neil Tennant: Je pense que nous étions au moment idéal de notre carrière pour le faire. Nous ne livrons pas un CD de 18 chansons, mais 35. Ce n'est pas un disque qui arrive en conclusion de 2 albums, mais plutot de 20 ans de carrière.
Vous avez démarré avec un son electro, voir electroclash, et pour votre dernier album (Release), vous avez choisi un son plus naturel, plus acoustique. Vous allez a contre-courant de la tendance.
Neil Tennant: Je ne pense pas que nos titres de 1986 soient réellement électroclash. Nous faisons ce que nous sentions etre notre musique. Cétait surtout de la pop finalement. Dans ces années 80, nous avions plein de grands groupes de pop: Human League, Depeche Mode, Duran Duran, Kraftwerk...Et a la meme époque, vous aviez la naissance du mouvement hip hop. Ce qui nous a intéressé, c'était de meler les différents styles musicaux qui nous entouraient.

Si la maison de disques ne vous avait pas demandé cette compilation, l'auriez-vous faite de vous -meme ? Cela va-t-il dans votre logique artistique ?

Neil Tennant: Il m'arrive d'acheter des compilations. Je ne trouve pas honteux de faire une compilation, s'il y a un véritables travail de création derrière sa conception. Je pense que Madonna devrait sortir un best of avec toutes les versions "singles" de ses titres. Jusqu'à présent, ses compilation contenaient des titres remixés (ce qui intéresse les fans). Mais tout le monde n'a pas eu l'occasion d'acheter les disques (45 tours) d'époque. Alors, il serait bon qu'elle les réunisse tous sur une compilation. Cela nous permettrait de voir qu'elle a fait de bonnes chansons qui n'ont pas besoin d'artifices pour etre valorisées. Avec "PopArt", les gens vont ce rendre compte que le travail des Pet Shop Boys est tres consistant.

Comment définiriez.-vous votre relation de travail ?
Neil Tennant: Je pense que nous sommes avant tout un duo. Dans le vrai sens du terme. Ce n'est pas un groupe avec l'un plus en avant que l'autre. Nous sommes à égalité au sein des Pet Shop Boys. Je ne pense pas que les années et la renommée aient changée notre relation d'amitié.
Les tabloids ne font pas souvent la une sur vous. Pourquoi ?
Neil Tennant: Tout simplement parce que nous leur donnons rien en pature. Nous n'allons presque jamais au grande soirées people. Donc que dire sur nous dans ce cas la ? Nous ne sommes pas Mick Jagger.
Sur la compilation, on ne trouve pas de titre extrait de votre comédie musicale "Closer To Heaven". Pourquoi ?
Neil Tennant: Tu penses suremnent à la version interpretée par les Pet Shop Boys et que l'on trouve sur internet. C'est une démo. Elle est tres bonne mais elle ne fait pas réellement partie de notre discographie.
Vous etes un groupe très visuel, cela passe aussi par vos tenues. Y en a-t-il que vous regrettez aujourd'hui ?
Neil Tennant: Je devrais ? Je ne pense pas...Ah oui, il y a cet horrible costume dans le clip de "Wouldn't Normally Do This Kind Of Thing". Dans lequel je cours et j'ai l'air un peu ridicule. Notamment avec la perruque.
Il y aussi des choses que vous regrettez avoir faites ?
Neil Tennant: Oui, pas plus tard que la semaine dernière. Nous devions aller chanter notre nouveau single "Miracles" dans l'émission "Top Of The Pops". J'avais décidé qu'à la fin du titre, il devait se passer un petit miracle. j'ai donc choisi de m'élever dans les airs. Visuellement, ce devait etre très beau et impressionnant. L'équipe technique m'a donc harnaché et on a débuté les répétitions. Force a été de constater que visuellement, c'était...ridicule. Imaginez un peu le sursaut que prvoque le décollage, ma tete effarée...On a donc fini par décider qu'il n'y aurait pas de miracles. Parfois, il vaut mieux etre raisonnable.
Vous pensez qu'aujourd'hui, les artistes accordent moins d'importance aux paroles qu'a la musique ?
Neil Tennant: Certains artistes fonctionnent comme ça. Mais ceux qui vont rester sont ceux qui mettent forcément du sens dans leurs paroles. Prenez le cas de Robbie Williams, c'est un vrai chanteur qui attache de l'importance au texte de ses chansons. Eminem est aussi quelqu'un qui s'implique dans les paroles.
Pour le public Français, vous avez réenregistré "New York City Boy", en l'appelant "Paris City Boy".
Neil Tennant: Ah, tu l'as entendu ?
Oui
Neil Tennant: Tu en penses quoi ?
Franchement, je préfère l'originale, puisque tu me le demandes.
NEIL TENNANT

Neil Tennant: EMI France nous a demandé d'adapter cette chanson pour le public Français, afin de donner une petite touche plus personnelle à la compilation. Et surtout, pouvoir rentre dans les quotas pour les radios françaises. De plus, c'était aussi une demande de la radio NRJ qui est tres importante en France. Au début, nous avons refusé. Nous aurions préféré reprendre la chanson "Jealousy" en français car elle aurait été meilleure. Et puis, Jérome Soligny a fait l'adaptation, et comme nous le connaissons bien, nous avons fini par accepter. Mais nous avons choisi de ne chanter que les refrains en français. C'était déja assez difficile. Quant nous avons enregistré, notre ami Hedi Slimane (créateur Dior Homme) est venu dans le studio. Il est absolument charmant mais on voyais bien qu'il était embarrassé.

CHRIS LOWE
Vous savez que ce titre va devenir l'hymne des rugbymen du Stade Français ?
Neil Tennant: Oui on a entendu dire ça.
Donc cela va devenir forcément un hymne gay à cause des photos de charme des rugbymen qui sont devenus des icones gay en France.
Neil Tennant: Oh oui, c'est pour cette équipe qui pose nue ? J'ai vu les photos dans la presse anglaise. Mais je n'ai malheureusement pas vu le calendrier en entier. C'est un bon choix de supporter cette équipe. J'aimerais moi aussi manager une équipe de rugby, totalement gay. Je vais me plaindre car je n'ai ni reçu le calendrier ni le DVD. Ces garçons sont parfaits.
Vous parlé d'Hedi Slimane. C'est le point de connextion entre Etienne Daho et vous ? Car j'ai entendu parler d'une collaboration avec Etienne Daho.
Neil Tennant: Non, Heidi est un ami depuis très longtemps. Etienne Daho nous a approché pour reprendre une chanson de notre dernier album en français. Il avait craqué sur le titre 'You Choose" et il voulait l'inclure dans son nouvel album. C'est une pure coincidence qu'il connaisse aussi Hedi Slimane. Nous l'avons rencontré à l'anniversaire du petit ami d'Elton John et nous avons tout de suite sympathisé avec lui. C'est un grand créateur, il a énormément de talent.
Quel regard portez-vous sur les groupes préfabriqués par les émissions "Pop Idols" et toutes les autres ?
Neil Tennant: Ce ne sont pas eux qui vont changer la face de la musique anglaise. Ils font beaucoup d'audience en télévision mais en termes de ventes, ils ne sont pas tres forts.
Chris Lowe: Ces groupes préfabriqués font seulement des reprises (comme Gareth Gates, par exemple), ils n'ont pas de répertoire propre a eux-memes. Ils font découvrir des chansons à une jeune génération qui ne sait meme pas qui les a chantées avant leurs nouvelles idoles. Les reprises sont plus souvent mauvaises que les originaux. C'est dommage pour un e partie dela culture musicale anglaise.
Neil Tennant: L'année dernière, tous les records de vente ont été battus en Angleterre. Je ne pense pas que ces "groupes" fassent perdre de sa crédibilité à la création musicale. Ils sont là pour un temps, c'est tout.
Quels sont vos projets après cette compilation ?
Neil Tennant: Nous avons écris deux nouvelles chansons pour ce disque (Miracles, Flamboyant). Mais sur notre lancée, nous avons écris d'autres titres. Du coup, nous sommes en train de préparer un nouvel album. Nous allons prendre une direction plus électronique pour nos prochaines chansons, dans le style de "Flamboyant".
Et qu'en est-il de votre collaboration avec Pete Burns de Dead Or Alive ?
Neil Tennant: Oh mais tu sais tout ! En effet, nous avons écrit une chanson qui devait etre pour notre compilation. Elle est écrite comme un titre de Divine. Et quant nous l'avons finie, nous avons pensé que la seule personne qui pouvais la chanter, c'était Pete Burns. Je l'ai rencontré à la boite Nag Nag Nag et je lui en ai parlé. Il était intéressé, meme très intéressé. Du coup, on s'est revu à la première du film "Party Monsters" et on a rediscuté. Cela va se faire (NDLA: le jour meme un message de Pete Burns me prévenait qu'il entrait en studio la semaine du 24/11 pour enregistrer le titre des Pet Shop Boys, qui devrait s'intituler "Jack And Jill Party"). Pete est vraiment un très grand artiste. Nous avons un label (Old British Vinyl) sur lequel devrait sortir ce titre. Nous avons encore d'autres projets de collaboration et de production.
Pour finir, vous avez choisi de vivre a Berlin. J'ai essayé de savoir pourquoi. Trois réponses se sont imposées à moi.
a.Vous etes très influencés par la culture berlinoise.
b.La vie gay à Berlin est très intense et c'est ce qui vous a attiré.
c.La vrai raison est que Pete Burns voit en Neil Tennant, une nouvelle Marlene Dietrich.
Quelle réponse vous correspond le mieux ?
Neil Tennant: Là tu me tues. Bien evidemment, les trois réponses me conviennent. Tres drole. Merci.

08.12.2003: Le pressage Japonais (import) du single "Miracles" sera dans les bacs des bons disquaires le 10.12.2003.

Tracklist:1 Miracles 2 We're The Pet Shop Boys 3 Miracles (Lemon Jelly Remix) 4 Transparent 5 Miracles (Eric Prydz Remix) 6 Miracles (12" version)

24.11.2003: Le nouveau single "Miracles" des Pet Shop Boys est numéro 10 au Top 40 Singles UK Chart et numéro 1 au Top 40 UK Dance chart.
05.11.2003: Voici le plan promo marketing de PopArt (The Hits) pour la France:
PUB PRESSE: TETU en décembre; Les Inrockuptibles le 26 novembre; Rolling Stone en décembre; TRIBU MOVE en novembre et décembre; E-MALE en novembre et couverture de décembre.
PROMO PRESSE: chroniques et interviews à venir en presse musicale et gay: Magic'; Inrockuptibles; Rock&Folk; TRIBU MOVE; E-MALE et TETU.
PUB TV : cable CANAL JIMMY, PINK TV, TEVA (du 25/11 au 12/12): 30 spots de 30 secondes.
PROMO TV: mise en TV du clip "Miracles" début novembre: objectifs: M6 ALTERNATIF; MCM; MTV; M6 MUSIC; MCM2; INTEGRALE MCM; STORIES FUN TV; TF6...Objectifs venue promo: STAR ACADEMY le 20/12; Arte TRACKS en novembre; La 5eme UBIK en novembre et JDM MCM fin novembre.En prevision: CANAL JIMMY; PINK TV; TEVA; MATCH TV TENDANCE AMANDA et FUN TV...
PUB RADIO: 60 spots sur FG du 25/11 au 12/12 et 60 spots sur NOVA du 25/11 au 12/12.
PROMO RADIO: Envoi radio du nouveau single "Miracles" mi octobre. Objectifs: NRJ; FUN RADIO; FG; NOVA; yacast de province, France Inter; Europe 1 et RTL.
29.10.2003: Pour la sortie française du Greatest hits "Popart", les Pet Shop Boys ont remplacé le titre "New York City boy" par "Paris City Boy"! La grande partie du morceau sera chantée en français et la traduction a été assurée par Jérôme Soligny (les Inrockuptibles), grand admirateur des Pet Shop Boys. Julien Delfaud, qui a notamment travaillé avec Air et Cassius, a assuré l'enregistrement et le mixage final. Attention ce morceau se trouvera uniquement sur le pressage français de Popart."Paris City Boy" sera inclus sur double LP édition Française.
 

 

23.10.2003: Voici le tracklist des différents supports audio du prochain single des Pet Shop Boys a paraitre le 18 novembre 2003.A noter deux inédits (We're the Pet Shop Boys et Transparent)

  CD1 Miracles We're the Pet Shop Boys
  CD2 Miracles (Extended mix) Miracles (Lemon Jelly remix) Transparent
  12" vinyl Miracles (Extended mix) Miracles (Lemon Jelly remix) Miracles (Eric Prydz remix)
23.10.2003: Pet Shop Boys vers l'«establishment» - Chris Lowe et Neil Tennant, alias les Pet Shop Boys, sur la scène de la quatrième édition des World Awards, à Hambourg mercredi. Le duo britannique (dont l'objectif avoué est de devenir «musiciens officiels de la couronne d'Angleterre») a reçu un «World Arts Award» récompensant, dans le texte, «leur extraordinaire attachement à l'art, leur engagement social et leur contribution unique à la musique populaire autant que leur patronage global envers les arts». Neil Tennant, increvable théoricien de la pop music («ou "pop" signifie populaire», ne manque-t-il jamais de rappeler), a du apprécier l'objet qui lui fut remis pour la circonstance: un bronze inspiré du «Penseur» de Rodin.

21.10.2003: Les Pet Shop Boys recevront le 22 octobre 2003 a Hambourg en Allemagne le "World Arts Award" pour leur attachement extraordinaire à l'art, leur engagement social et leur contribution unique a la musique populaire...

13.10.2003: Neil Tennant a répondu a quelques questions sur le site officiel des Pet Shop Boys: la vidéo de "Miracles" est réalisé par Howard Greenhalgh; les noms des remixeurs de "Miracles" sont: Lemon Jelly, Eric Prydz et Stuart Crichton; les Pet Shop Boys travaillent a une exposition ''popculture"; "Performances" sera probablement édité sur DVD l'année prochaine et toutes les chansons sur 'Popart' sont complètement remasterisées.

Voici (a gauche) a quoi resemble la pochette du prochain single "Miracles" a paraitre le 17 novembre 2003 (CD promo contenant un sachet de lavande !).

02.10.2003: Le DVD "PopArt" paraitra le 25 novembre 2003. Il contient 41 videos dans l'ordre chronologique de sortie des singles; plus trois heures de commentaires/interviews des Pet Shop Boys ainsi que trois videos "version longue". Avec une durée totale de plus de six heures, ce DVD est le document visuel définitif de la carrière des Pet Shop Boys.

Tracklist DVD :1. Opportunities (Let’s make lots of money) (Original version) 2. West End girls 3. Love comes quickly 4. Opportunities (Let’s make lots of money) (Second version) 5. Suburbia 6. Paninaro 7. It’s a sin 8. What have I done to deserve this? 9. Rent 10. Always on my mind 11. Heart 12. Domino dancing 13. Left to my own devices 14. It’s alright 15. So hard 16. Being boring 17. How can you expect to be taken seriously? 18. Where the streets have no name (I can’t take my eyes off you) 19. Jealousy 20. DJ culture 21. Was it worth it? 22. Can you forgive her? 23. Go West 24. I wouldn’t normally do this kind of thing 25. Liberation 26. Yesterday, when I was mad 27. Paninaro ’95 28. Before 29. Se a vida e (That’s the way life is) 30. Single-Bilingual 31. A red letter day 32. Somewhere 33. I don’t know what you want but I can’t give it any more 34. New York City boy 35. You only tell me you love me when you’re drunk 36. Home and dry 37. I get along/E-mail 38. London 39. Domino dancing (Extended version) 40. So hard (Extended version) 41. Go West (Extended version)

01.10.2003: Les Pet Shop Boys ont remixés Atomizer "Hooked on Radiation" [UK-Import] [MAXI-CD] [IMPORT] sur Gigolo Records. Tracklist: 1.Hooked On Radiation (Bad Boy Mix) 2.Hooked On Radiation (Pet Shop Boys Orange Alert Mix) 3.Hooked On Radiation (Punx Sound Check Mix)

Vincent Laufer "Pet Shop Boys de A à Z"

23.09.2003: Livre: voici a quoi ressemble la couverture de la biographie de poche en Français sur les Pet Shop Boys de Vincent Laufer (Editeur Express Prelude & Fugue-Collection"Music Book"- Format 12 cm x 18 cm) parue ces jours-ci..De A comme Absolutely Fabulous à Z comme ZYX Music, ce guide Musicbook vous révèle toutes les facettes de la musique de l'inégalable duo Anglais. Anecdotes, discographie complète, illustrée et commentée, dates clés...entrez dans les coulisses de l'histoire du rock !

Mais qui est Vincent Laufer ? Qui je suis : un journaliste amateur (ça n'est pas mon day-job, comme disent les Américains). J'ai écrit pour "les Inrockuptibles" pendant près de 10 ans...

Actuellement, je collabore essentiellement à "Octopus", une revue de musiques pointues. J'ai aussi beaucoup écrit dans le "Dictionnaire du rock" paru chez Robert Laffont en 2000. Dans la collection "Music Book", jai fait le livre sur Noir Désir (mais ça, c'était une commande. Les Pet Shop Boys, c'est moi qui l'ai proposé).

Pourquoi les Pet Shop Boys ? : parce que c'est un de mes groupes favoris, et dont l'oeuvre est suffisamment variée pour qu'il y ait beaucoup à dire. Au fur et à mesure que je vieillis, la musique pop m'intéresse de moins en moins. Contrairement à de nombreux groupes, les Pet Shop Boys font toujours attention à ne pas se répéter. Et j'aime aussi les voir éviter tous les clichés pop (essayer d'avoir l'air jeune, embrasser les causes "politiques" à la mode). Comme je le dit dans le livre : les Pet Shop Boys s'adressent à l'intelligence de l'homme. Je ne leur connais pas beaucoup de concurrents sur ce point.

Merci a Vincent Laufer d'avoir répondu a mes questions.

17.09.2003: PopArt: détails complets. Depuis 1985, les Pet Shop Boys ont eu 33 hits au top 20 UK et ils seront tous inclus sur "PopArt" plus deux nouveaux titres: "Miracles", le prochain single, et"Flamboyant", une nouvelle chanson. "Flamboyant" a été écrit et enregistré par Neil et Chris pendant l'été et récemment mixé et produit par Tomcraft.Une édition limitée de'"PopArt" en 3CD sera disponible, contenant les remixes préférés de Neil et Chris. Le design de la pochette pour "PopArt" a été conçu par Farrow. (Dans les bacs le 25 novembre 2003)

Voici le tracklist :

CD1-POP 1. Go West 2. Suburbia (video edit) 3. Se a vida e 4. What have I done to deserve this? 5. Always on my mind 6. I wouldn't normally do this kind of thing 7. Home and dry 8. Heart 9. Miracles 10. Love comes quickly 11. It's a sin 12. Domino dancing 13. Before 14. New York City boy (U.S. radio edit) 15. It's alright 16. Where the streets have no name (I can't take my eyes off you) 17. A red letter day
CD2-ART 1. Left to my own devices 2. I don't know what you want but I can't give it any more 3. Flamboyant 4. Being boring 5. Can you forgive her? 6. West End girls 7. I get along (radio edit) 8. So hard 9. Rent 10. Jealousy 11. DJ culture 12. You only tell me you love me when you're drunk 13. Liberation 14. Paninaro '95 15. Opportunities (Let's make lots of money) 16. Yesterday, when I was mad 17. Single-Bilingual 18. Somewhere
CD3-MIX 1. Can you forgive her? (Rollo mix) 2. So Hard (David Morales Red Zone mix) 3. What have I done to deserve this? (Shep Pettibone mix) 4. West End girls (Sasha mix) 5. Miserablism (Moby Electro mix) 6. Before (Danny Tenaglia Classic Paradise mix) 7. I don't know what you want but I can't give it any more (Peter Rauhoffer New York mix) 8. New York City boy (Lange mix) 9. Young offender (Jam and Spoon Trip-o-matic Fairytale mix) 10. Love comes quickly (Blank and Jones mix)

17.09.2003: Prochain single début novembre. La chanson est "Miracles" et a été produite et co-écrite avec Adam F et Dan Fresh. Neil la décrit comme : "très beau, très électronique". Des cordes pour la voie ont été arrangées par Anne Dudley. Les bonus sur le MCD1 sont : "We're the Pet Shop Boys", leur cover d'une chanson de My Robot Friend, et "Transparents". Les remixes de "Miracles" sont en préparation...